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Pleine Lune du 21 juillet 2024 : « Alertez les bébés ! »

assotessama

Dernière mise à jour : 21 juil. 2024


Elle était annoncée, la voici la voilà, dimanche à 12h18 pour la métropole : la seconde Pleine Lune sur l’axe Cancer/Capricorne de l’année. Il faut croire qu'en bons petits cancres, nous avions besoin de redoubler pour apprendre la leçon !


La Nouvelle Lune du 6 juillet dernier dans l’énergie Cancer, avec ses fragrances nostalgiques d’enfance dans le cocon de l’été, a ranimé notre besoin de sécurité au sein du chaos ambiant. Nous baignons encore pour quelques heures dans cette énergie matricielle, avant que le Soleil ne bascule en Lion.

Depuis le début du mois, l’actualité politique du pays nous a rappelé que nous faisions partie d’une grande famille dysfonctionnelle, avec toutes les toxicités inhérentes à une dynamique systémique. Après le sursaut républicain, nous restons incapables de tomber d’accord pour agir dans le sens commun, tel un grand corps malade dont chacun des organes revendiquerait le leadership.

Une situation objective pour le moins pathétique, voire carrément suicidaire, qui nous renvoie en miroir (Pleine Lune) une question subjective : ce que tu observes dans le collectif fait-il écho à ton chaos intérieur ?


La Lune se pose donc une seconde fois face au Soleil Cancer pour nous permettre de regarder en miroir cette énergie qu'elle gouverne. Une Lune Capricorne, en signe de Terre donc, invitant à ancrer notre imaginaire dans le principe de réalité et le sens des responsabilités.

Avons-nous trop rêvassé au fond de la classe auprès du radiateur ? Nous voyons désormais le danger qu’il y aurait à continuer comme avant. Il va falloir donner forme aux fondements et aux structures d’une autre façon de faire, plus mature (Capricorne). On le sait parfaitement, mais l’inconnu fait peur.


Lilith qui se maintient depuis des mois dans l'énergie inquiète de la Vierge, fait trembler nos fondations, réveillant à la fois nos terreurs les plus archaïques et appelant à une purification de la situation qui suscite chez certains la pulsion eugéniste de passer le Karcher d'une façon pour le moins risquée.

On constate que beaucoup éprouvent le besoin de s’accrocher à des sécurités obsolètes (Cancer) et des points de repères (Capricorne) aux odeurs rances, voire le fantasme de se trouver un guide, un maître, un monarque, qui prendrait les décisions à notre place, nous déchargeant de la tâche de poser nos propres limites.


C'est là que m'est revenue la vieille chanson d’Higelin : « Alertez les bébés » qui pourrait être la bande-son de cette chronique. Soyons honnête : nous connaissons ce gamin inquiet en nous, prêt à déléguer son pouvoir au "premier colonel-papa venu - qui lui jure la guerre - qui lui promet torture et prison…" pour soulager, l'espace d'un instant, l'angoisse insurmontable de l'adulte constatant son impuissance.

Est-ce que tu te reconnais, ne serait-ce qu’un peu, dans l'ambiguïté collective face aux leçons de l’Histoire que nous refusons d'apprendre ?

As-tu le courage de transformer radicalement ta vie perso, là, maintenant, tout de suite ? Dis ! T'es "cap" ?!!!


Allez, je te passe un extrait de ma bande-son du jour :

"Les rapaces de la mort

Se sont châtré les ailes

Et ils traquent leurs petits

Dans les corridors des cités grises

Des sacs de mensonges

Et des matraques à la main

Ils font la chasse à l'identité

Eux qui ont égaré la leur..."


Depuis la dernière Pleine Lune sur cet axe Capricorne/Cancer, nous avons tremblé, fulminé, désespéré, espéré, ricané… pour revenir pratiquement au point de départ, sonnés, avec en bonus un goût nauséeux dans la bouche, et tout autant "en vrac"qu'il y a un mois.

Sensation de désordre. Envie de réorganisation. Besoin de sécurité. Frustration. Émotivité exacerbée. Frein. Voilà de quoi est faite cette Pleine Lune.


Mais cette fois, la Lune fait une conjonction à Pluton, qui sera exacte quelques heures après, lorsque la Lune entrera en Verseau.

À nouveau se pose la question du fantasme institutionnel et du renouveau du Pouvoir (Pluton). À qui déléguons-nous notre pouvoir personnel ? Qui tire les ficelles depuis le passé, nous retenant d’aller de l’avant ? (Capricorne/Verseau)

On n’en sort pas. Y en a marre !


La transmutation demandée est plus que jamais à l’oeuvre sur cette charnière entre Capricorne et Verseau, signes que s’acharne à revisiter Pluton une dernière fois pour les deux siècles à venir.

Seul le sentiment d’insécurité (Lune) qui nous habite finira par nous donner la force de prendre les décisions innovantes et radicales qui s’imposent (Pluton Verseau). Et ce, malgré notre peur abyssale d'un changement de civilisation.

Certes, l’intensité de cette conjonction Lune/Pluton est atténuée car dissociée. Elle n'en est pas moins chargée d'émotionnel et d'irrationnel.

La charnière ultra-sensible du signe saturnien vers le signe uranien - d’actualité tout au long du second semestre encore - symbolise une fonction psychique dont le rôle consiste à briser les structures obsolètes qui ont pu constituer des forteresses fondamentales pour notre protection et notre verticalisation par le passé, mais qui sont devenues aujourd’hui des prisons.

Dans le ciel, ce cap est représenté par la frontière entre trans-saturniennes et planètes sociales - seuil de l’incarnation, selon la Tradition.


Or c’est précisément là où se situe Chiron, précieux astéroïde qui remplit en nous la fonction de guérisseur. Toujours en Bélier et conjoint à Éris, déesse de la discorde, il s’énerve de nous voir procrastiner au sujet de notre individuation. Il forme un magnifique double carré aux luminaires pour mieux nous titiller : qu’est-ce que tu attends pour briser tes chaînes ?

J’aime à penser que là où ça nous grattouille et que ça nous chatouille, il s’agit de "rectifier" en suivant la sagesse des anciens hermétistes : "Visite l'intérieur de la terre et en rectifiant tu trouveras la pierre cachée" (VITRIOL). Que signifie cette formule ? Dans les profondeurs plutoniennes se trouve notre trésor. Mais descendre dans nos petits enfers persos, c’est justement ce qu’on rechigne à faire, bien décidés à nous prélasser dans la chaleur d’un été qu’on a tellement attendu !

La conjonction Lune/Pluton n'est pas exceptionnelle : la Lune transite Pluton douze à treize fois par an. Mais face au Soleil Cancer, elle nous oblige à mettre en lumière ce que nous refusons de voir de nos ombres puériles et immatures.


Entre les deux tours des législatives, Saturne a entamé sa rétrogradation. À nouveau maître de cette Pleine Lune depuis le signe d’un Neptune devenu rétrograde début juillet lui aussi, le "maître du karma" persiste à nous plonger dans l’introspection quant aux mémoires à nettoyer et aux loyautés inconscientes qui dirigent nos vies, tant collectives qu'individuelles.

On n’a aucune envie de faire le job, mais cette Lune conjointe à Pluton ne nous laisse guère le choix. Cela peut passer par des émotions incontrôlées, des crises d’angoisse, des cauchemars, des rêves bizarres. Le seul choix qu'on ait, c'est d'accompagner la quête intérieure en conscience ou de s'accrocher au passé. Or, en résistant à nos peurs, nous ne faisons que les nourrir.

Nous n’en avons pas fini d’interroger nos conditionnements. Le "système" (Capricorne) doit passer en révision avant de risquer de se gripper ou tomber en panne, comme toute mécanique qui se respecte.


La secousse tellurique manifestée par la récente conjonction Mars-Uranus annonçait cette exploration spéléologique. Neptune rétrograde nous pousse à entreprendre un voyage intérieur de plusieurs mois, pour dissoudre des attitudes qui ne conviennent plus et laisser remonter les mémoires trans-générationnelles. (Je vous renvoie à l'article de la Nouvelle Lune du 6 juillet sur le blog.) La seule latitude pour notre libre-arbitre consiste à le vivre comme une opportunité de régénération ou à souffrir en restant dans le déni.

Les intentions posées lors de la Nouvelle Lune arrivent maintenant à maturité. Laissons-nous inspirer par Neptune !

Neptune forme un trigone avec le Soleil d’un côté, et un sextile avec la conjonction Lune/Pluton de l’autre : il joue un rôle crucial dans le travail de transmutation qui nous est demandé.

Tout cela génère une forte intensité émotionnelle, mais aussi l’intuition du travail à opérer, mu par l'appel profond et sincère à une nouvelle fraternité.

Sans doute commences-tu à mieux percevoir, dans ta propre vie, de quoi il est question depuis la dernière Pleine Lune ?…


En écho à ce triangle harmonique, Uranus forme le même dessin avec les luminaires, inversé, confirmant le besoin de libération qui est à l'oeuvre. Le vague-à-l’âme nauséeux que nous ressentons traduit une impérieuse nécessité de renouveau. On sait que rien ne sera jamais plus comme avant.

Inutile de se lamenter sur ce qui est perdu. Il s’agit de se préparer à donner le coup de pied au fond de la piscine pour remonter à la surface et, avec Saturne rétro en Poissons, d'apprendre enfin à nager tout seul.

Pas de panique ! Saturne est lent par nature et ses freins apparents ne sont là que pour nous laisser du temps. Nous avons encore quelques mois pour nous entraîner à la brasse et au dos crawlé. (Toute allusion à certaine performance aquatique dans la Seine ou à l'imminence des J.O. serait totalement fortuite, promis juré !)



Prendre responsabilité en révisant les structures saturniennes, ça veut dire quoi ? Uranus Taureau est très concret : ça parle de notre éco-système relationnel, mais aussi, basiquement, de notre planète. Ça commence par dire JE. Je ne peux plus me voiler la face. J’ai conscience que ce qui me concerne, concerne aussi mon voisin - et inversement. Nous ne sommes pas séparés. Ou plutôt, la séparation est illusoire : production de nos egos d'occidentaux prétendument "civilisés". L’échéance climatique le démontre cruellement avec ces chaleurs terribles qui tuent chaque jour et sèment la désolation.


Uranus (qui a eu les honneurs de la dernière chronique de ce blog) se trouve donc en sextile et trigone au Soleil et à la Lune. Il semble nous dire : « Ose ! Vas-y ! T’attends quoi ? ».

Sa conjonction avec Mars se défait doucement. La planète de l’action est en train d’apporter en Gémeaux l’audace pragmatique que lui a communiquée l’Éveilleur en Taureau. Mars qui, faisant les mêmes aspects à la Lune et au Soleil, impulse de nouvelles envies dans notre réflexion, nous incitant à envisager des pistes inédites et des moyens de communication innovants. Notre curiosité est titillée par un désir d’indépendance et de liberté qui soulage des tensions subies ces derniers temps.


L'élan rénové de cette Pleine Lune est soutenu par une jolie série de sextiles entre Lune, Neptune, Uranus et Soleil formant un dessin en bateau.

Plutôt positive finalement, cette carte du ciel, pour peu qu'on accompagne le changement qui se prépare ! Tu sens ces envies nouvelles qui montent de tes profondeurs ? L’atmosphère estivale est idéale pour gamberger dans un hamac aux projets de la rentrée.


Je ne suis pas en train d’embellir le tableau, même si mon ascendant Sagittaire me pousse toujours à voir 'le verre moitié plein" ! On va m’opposer le bug mondial d’avant-hier et les perturbations bien plus graves qu’il était susceptible d'engendrer. Certes, Mercure qui gouverne Mars forme un carré croissant à Uranus, en parfaite cohérence avec le besoin de rénovation de notre mental et de nos communications. Heureusement, le carré à Mars lui aussi était dissocié et son intensité fut moindre. C'est un avertissement : avec sa brusquerie coutumière, Uranus Taureau met en évidence la nécessité de rectifier CONCRÈTEMENT la situation.

Mars en Gémeaux, signe de la communication, nous rappelle l'urgence de réfléchir sur le pouvoir totalitaire des GAFAM et le rôle crucial de la technologie (Verseau) à laquelle nous confions la dynamique de nos vies quotidiennes et, pour ce qui concerne le secteur hospitalier et l’aéronautique, de nos vies… tout court !

Mesurons-nous réellement les risques encourus à s'en remettre aveuglément à une Intelligence Artificielle ? Avons-nous signé un pacte diabolique avec le transhumanisme ? Quelle immaturité morbide traduit ce désir faustien de toute-puissance sur la mort et sur le Vivant ?


Comme c’est lassant, ces épées de Damoclès sur nos têtes ! Rien n’est résolu et nous sommes lucides : la pause estivale n’est qu’un leurre. Nous savons qu’il faut en finir avec la puérilité et l’immaturité qui nous gouvernent, de l'Assemblée Nationale jusque sur les plateaux TV en passant par notre salle à manger.

« Marre d'être traités comme des gamins ! » rugit Mercure qui a maintenant quitté les Gémeaux pour le Lion. On a vraiment besoin de remettre de la créativité individuelle dans nos pensées au moment où tout semble partir à vau-l’eau.


S’il n’est pas confortable, le carré Mars-Uranus à Mercure apporte du dynamisme à un ciel presque trop bleu, nous empêchant de succomber à la lascivité chère au Cancer en ce milieu d'été.

Monte une excitation qui vibre dans nos têtes, pas forcément plus agréable que les moustiques qui nous titillent durant les nuits trop chaudes. Il y a risque d’agacement ou d’impatience. Mais la tension due à ce carré est bienvenue pour booster nos neurones.

Il sera peut-être utile, par exemple, d’avoir une discussion avec certaines personnes pour mettre les choses au clair et envisager d’autres façons d’échanger - ou pas. (Surveille seulement tes impulsions en te rappelant que les mots peuvent tuer une relation si l’on n’y prend garde.) Rompre des liens devenus toxiques est une option envisageable, si on le fait dans l'optique d'un avenir plus serein et non comme un règlement de comptes stérile.


Dans ce contexte Cancer/Capricorne, il me semble qu'il est toujours d'actualité de s'interroger sur notre enfant intérieur : laissons-nous nos parts blessées prendre le leadership trop souvent, tel l'enfant qui trépigne pour imposer sa toute-puissance bafouée ?

C'est là où Chiron le guérisseur devrait jouer son rôle. Pourtant, conjoint à Éris en Bélier, on risque d'exprimer son identité dans la colère dès lors qu'on se sentirait abandonné, rejeté, victime d'injustice, humilié, trahi...

Attention à la pulsion sournoise de blesser autrui dans l'illusion de s'affirmer : basses vengeances et actions incisives qu'on risque de regretter.


J’ai une pensée pour les Calédoniens qui sont sur le qui-vive depuis deux mois - je ne parle même pas des conflits et intolérances insupportables partout dans le monde. Après un printemps digne d’un mois d’octobre, puis un mois de juillet dont les hausses de températures partout dans le monde ne peuvent nous laisser indifférents, nous voilà collectivement et individuellement au pied du mur. Tout doit changer. Nous devons modifier nos comportements.

JE dois en finir avec mes caprices d’enfant gâté et prendre mes responsabilités, sortir de l'impuissance pour préparer l’action à venir. Cette accalmie apparente ne va pas durer, les conflits sont latents, la parole doit rester sous contrôle pour ne pas dégénérer. Dont acte.


Symbole Sabian de la Lune sur le dernier degré du Capricorne

« Une réunion secrète d’hommes d’affaires importants »

Dominante : Le pouvoir de prendre la responsabilité de décisions dont le choix est déterminé grâce à de mûres réflexions en compagnie de ceux qui partagent ce pouvoir.


L'image fait allusion à la discrétion nécessaire d'une réflexion collective d'hommes de pouvoir, que ce dernier soit économique ou politique. Mais cela évoque aussi le pouvoir occulte et totalitaire qui dirige nos sociétés sous l'apparence de démocraties, forcément.

La Lune, d'un point de vue collectif, symbolise le Peuple. Le slogan "le pouvoir au peuple" serait-il à nouveau d'actualité lorsque celle-ci va rejoindre Pluton en Verseau ? Si seulement !...

Je propose, dans le sens que je vous partageais déjà lors du solstice, d’entendre ce concept de "forces de l’ombre qui nous dirigent" au plan individuel. Ce qui est extérieur (si tant est qu’il existe un "extérieur" !) est le reflet de ce qui nous est le plus intime. Que chacun commence donc par lui-même. Là, on a un réel pouvoir.

C'est le sens du Noeud Nord Bélier : notre boussole collective.


Un énorme chantier de mise en lumière des forces de l’inconscient nous est proposé si nous en avons l'élan. Héritages trans-générationnels, traumas inexprimables, secrets de famille honteux, deuils impossibles, croyances non conscientisées : une masse monstrueuse d'astral (émotionnel refoulé) s'est agglutinée depuis le temps que les manifestations collectives symboliques, porteuses de sens, ont disparu ou été édulcorées (rituels mortuaires, accompagnement du deuil, expiations collectives ou exutoires carnavalesques, aussi cérémonies de célébration ou de gratitude) et dirige "à l'insu de notre plein gré" nos décisions et nos actes.

Le peu que chacun d'entre nous peut faire pour la mise en lumière de ses ténèbres individuelles et de celles de son clan, contribue à prendre responsabilité (Capricorne) et à réinstaurer notre pouvoir authentique (Pluton) afin de sortir du côté sombre de la matrice et renaître en conscience (Cancer).

Loin de moi l'ambition d'affirmer qu'on puisse se rendre maître des forces de l’ombre - il ne s'agit de basculer ni dans un délire paranoïaque, ni messianique !

Par contre, nous sommes pleinement responsables de notre résilience, comme nous le nous rappelle la Lune conjointe à Pluton face au Soleil Cancer.

Une réparation régénératrice est possible.


Symbole Sabian du Soleil au dernier degré du Cancer

« Une enfant de la révolution américaine. »

Dominante : le prestige et l'effet conservateur d'un héritage longuement préservé.


C'est une image de l'orgueil attaché aux valeurs socioculturelles d'une tradition donnée. Après plusieurs générations, un ancêtre qui fut un héros révolutionnaire ou un agitateur, peut-être même un repris de justice, acquiert avec le temps un halo de respectabilité. La tradition pourtant née de l'esprit de la Révolution, instaure des valeurs de loi et d'ordre pour éliminer toute expression de l'esprit révolutionnaire.

Je ne pouvais rêver mieux pour corroborer ce que j'avançais plus haut sur le trans-générationnel ! La pulsion vitale parvenue en fin de cycle, a dégénéré en une structure rigide, voire mortifère. Si un travail d'expertise des mémoires ainsi calcifiées n'est pas opéré, le pouvoir occulte des hommes illustrant plus haut cette Lune Cancer sera forcément arbitraire et tyrannique, puisque coupé de la source de Vie.



Je ne résiste pas au plaisir d'introduire ici cette carte du Tarot de Marseille, symbole de fraternité par excellence, via le mythe des jumeaux Castor et Pollux dont l'un était immortel et pas l'autre. Je ne voudrais pas être trop longue en vous rappelant l'histoire que je vous invite à méditer sous l'angle du transhumanisme. Vous la trouverez aisément en ligne, si besoin.


Je conclus en vous soumettant une hypothèse : et si le carré Uranus Taureau/Mercure Lion dans le cadre de cette Pleine Lune Capricorne/Cancer tendait à impulser ce qu’Edgar Morin appelait de ses voeux il y a peu, à savoir : instaurer un peu partout des "oasis de fraternité" ?!

Je crois que c'est l'idéal auquel nous appelle la Licorne - en Balance depuis la Nouvelle Lune du 6 juillet - ici opposée à Neptune. Ce profond désir de communion, de solidarité et d'interaction fluide avec l'autre - malgré ce qui nous différencie - n'est-il vraiment qu'une utopie ? La question est posée.

Trigone à Mars et à Pluton, la Licorne nous lance un défi absolu, complètement fou dans une société basée sur la compétition, qui consisterait à aller chercher au fond de notre gadoue plutonienne, le lotus neptunien d'amour inconditionnel permettant de ne plus voir en l'autre un ennemi ou un concurrent, mais un frère, une soeur, avec lequel/laquelle il sera possible de collaborer.

Vénus Lion en trigone et sextile à l'axe des Noeuds Lunaires Balance/Bélier nous invite à manifester notre grandeur d'âme avec loyauté et générosité : c'est au travers de la relation à l'autre que je peux devenir qui je suis.

Avec le Soleil qui va la rejoindre en Lion, on aura envie de faire entendre sa voix et d’exprimer sa créativité de façon plus généreuse.


Alors on finit avec la bande-son, tu veux bien ?


"Le vent dansait dans leurs cheveux

Et leur voix faisait trembler les murs de Babylone

Comment veux-tu que l'espoir capitule

Et qu'on retourne après ça

Jeter en pâture aux chacals et aux requins

Ce pur élan de vie ?"


Catherine PÉGUET, 20 juillet 2024


Crédit illustrations :

En haut de page : logiciel Olympia

Photo en milieu de page : Rue de la Révolution, Tourves (Var) © C. Péguet

Ci-dessus : Tarot de Nicolas Conver (Bibliothèque Nationale, Paris)

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